Si nous défendions dans notre cHRonique précédente la valeur ajoutée des outils numériques pour ré-humaniser les RH, l’actualité est cette semaine plus contrastée vis-à-vis des technologies : focus sur les métiers qui vont disparaître à cause de la technologie dans MyRHline, sur les compétences qui pourraient être automatisées dans la Harvard Business Review ou sur l’omniprésence néfaste des outils technologiques au travail dans les Echos avec un appel à la "low tech" !
Heureusement, il existe encore des compétences très particulières qui ne sont pas menacées par l’automatisation, qui peuvent permettre de retrouver de la maîtrise de soi dans l’utilisation des outils digitaux, et qui assurent un métier d’avenir : les soft skills. Comment leur faire une juste place dans la stratégie de marque employeur ?
L’article de la HBR suggère que les soft skills portent très mal leur nom puisqu’ils sont au contraire plus difficiles (“hard”) à acquérir et systématiser (donc automatiser) et qu’ils nous permettront de garder une longueur d’avance sur la machine (contrairement aux dits “hard skills” qui sont plus faciles à acquérir pour une machine) ! De la même manière, l’article de MyRHline explique que les métiers voués à disparaître totalement sont ceux qui consistent à réaliser des tâches répétitives avec efficacité. Etonnamment le métier de “manager” apparaît dans cette liste au sens où il nécessite aujourd’hui beaucoup de tâches administratives (⅔ du temps d’après l’article). Plus sérieusement, l’automatisation de ces tâches devrait permettre au manager de se concentrer sur l’essentiel : l’accompagnement des collaborateurs (le manager coach !) et la construction d’une vision pour l’entreprise ou pour son équipe (le leadership!) : il sera donc nécessaire d’accompagner tous les managers vers le développement de ces qualités.
Les managers sont volontaires et enthousiastes dans cette transformation puisqu’aujourd’hui 91% des cadres pensent que les "soft skills" contribuent à la compétitivité des entreprises, dont 41% pour qui elles y contribuent "beaucoup" (étude de Lavazza relayée par Parlons RH). Parmi ces compétences, les plus encouragées en entreprises sont selon eux : “savoir s’adapter” (principalement chez les moins de 35 ans), “autonomie et organisation”, “courtoisie” (principalement chez les 50 ans et plus), “intégrité” et “sens du collectif”.
La diversité générationnelle n’est qu’un exemple des différences individuelles en terme de sensibilité aux soft skills, différence qu’il faut être capable de prendre en compte dans la construction d’un plan de formation et qui pousse vers un accompagnement individualisé des collaborateurs.
C'est cette approche individuelle des soft skills que nous vous proposons de mettre en avant dans votre image de marque employeur. En effet, 84% des cadres considèrent que la mise en avant des soft skills influence dans la décision de rejoindre une entreprise : un élément fort sur lequel se positionner en tant qu'employeur ! Elément qu’il faudra prendre en compte pour mettre en place votre stratégie de marque employeur “patate” (pour Pomme De Terre = PDT) : Pertinente, Différenciante, Transparente & authentique. On vous donne une piste ? Permettre aux collaborateurs de développer les soft skills de manière très concrète par du coaching court et situationnel : Pertinent d’après le sondage cité plus haut, Différenciant (mais bientôt standard, donc dépêchez-vous !), Transparent & authentique (chez Simundia 99% des coachés sont satisfaits !). Alors qu’attendez-vous ?
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